20h33. Les 114 voyageurs débarquent à l'hôtel...

La bonne nouvelle, c'est que l'hôtel (sur les hauteurs de Barcelone, accès périlleux) dispose du WiFi gratuit. L'autre nouvelle, c'est qu'on est douze par chambrée. Ca promet des beaux moments dans cette... auberge espagnole (ça, c'est fait).

Les photos viendront au fil de la soirée...

Pourquoi Barcelone ? Parce que la ville, depuis les années 60, a connu plusieurs phases importantes de requalification. "Une métamorphose urbaine" disent les architectes, grâce aux JO, au Forum des cultures et aux lois dites des quartiers de 2004 (même logique que l'ANRU en France).  Les 114 personnes de ce voyage vont donc rencontrer les différents acteurs barcelonais qui ont participé à cette évolution. Une spécificité: les "associations d'habitants", apparues à la fin du franquisme, signe du renouveau démocratique. Et les conflits sont nombreux ! "Sur certains projets, c'est très chaud" affirme Frédéric Bourcier.

Quelques chiffres: Barcelone, c'est 1,6 millions d'habitants, plus de 5 millions sur l'aire urbaine. C'est une des villes les plus denses au monde, "ce qui n'est pas incompatible avec la qualité urbaine" estime l'élu du Blosne, justifiant par là les orientations prises dans son quartier...

Ce voyage d'étude est en grande partie financé par des partenaires privés : cabinets d'architectes, bailleurs sociaux, groupes immobiliers avec des grands noms comme Bouygues ou Suez. "Ca nous a permis de payer l'avion et d'éviter les 25 heures de bus de Berlin" s'amuse Gilbert Gaultier, co-organisateur avec l'Institut d'urbanisme de Rennes.