vendredi 3 juin 2011

Qu'est-ce qui inspire les Blosniens ?

Vendredi soir, tout le monde s'est retrouvé autour d'un plat de lentilles (sic) pour la "restitution des visites en groupes". Cinq groupes, cinq balades très différentes dans Barcelone, qu'on ne pourra pas résumer ici. Mais on retient des constats partagés, que voici en vrac.

Gamins. "Voilà quelque chose qu'on pourrait ramener dans nos valises: s'appuyer sur les enfants pour faire un diagnostic du quartier. Quand ils seront adultes, ce sont eux qui porteront le projet." Une initiative du type de la carte subjective du Blosne par des élèves du quartier (lire ici, , ou encore ), qui a connu un certain retentissement l'an dernier. Le travail de l'association Raons publiques est du même acabit, et risque fort de faire des petits.

Gamins (2). Des idées d'aménagement: une petite mare pour les enfants en extérieur - sorte de pataugeoire bien agréable en climat méditerranéen, mais à Rennes... Et une zone de jeux pour les enfants devant une école, pour que les parents continuent à discuter après avoir récupéré leurs marmots.

Artistes. Le Hangar (leur site web est ) est un lieu dédié à la création, un atelier ouvert aux résidences mais aussi aux débats qui agitent la ville. "L'idée est transférable au Blosne: accueillir des artistes émergents et stimuler le débat public, car la vision des artistes n'est pas la même que celle des institutions ou des professionnels". Quel lieu s'y prêterait au Blosne? Certains ont évoqué le Triangle.



Toits. Ce que les architectes appellent, dans le langage conceptuel qui leur est cher, "la cinquième façade". Pourquoi ne pas utiliser les toits des immeubles pour, au choix, les commerces, le sport, les espaces communs? Dans la même veine, pourquoi ne pas installer des boutiques en sous-sol ?

Conflits. Ils seront inévitables, tout le monde en convient. Quand un quartier change, des intérêts contradictoires se confrontent. Mais une question se pose: faut-il multiplier les espaces publics? Quelle réflexion doivent avoir les habitants sur les espaces privés (chez moi), semi-publics (chez nous, dans l'immeuble), tout public ? "Un grand principe doit nous guider: la réversibilité", dit cet architecte. Si on s'est trompé, on fait tomber les barrières. Ou au contraire, on en construit. Pas facile à faire admettre aux propriétaires...



NB: cet article manque de photos, ceux qui en ont pris dans les groupes peuvent me les envoyer! De même, de nombreuses choses ont été évoquées lors de cette soirée. N'hésitez pas à poster vos remarques en commentaires.

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